Les travaux de démantèlement, de déplacement et de reconstruction se sont échelonnés sur une période de quatre années. C’est le propriétaire qui a exécuté la majeure partie des travaux, en compagnie de son beau-père, un inconditionnel des belles ancestrales et véritable artisan de la finition intérieure. C’est d’ailleurs à lui que l’on doit la petite touche qui donne la personnalité à chacune des chambres, les appliques au plafond et autres ouvrages de boiserie.

C’est aussi de lui que vient l’heureuse idée de sauver cette belle demeure et de lui donner une deuxième vie. Et comme si ce n’était pas assez, le tandem ne s’est pas contenté d’en sauver une, mais a reconstruit deux résidences sur ce promontoire. L’autre bâtiment est également un rescapé du début du 19e siècle et vient se greffer au bâtiment principal, tout comme les annexes du temps.

Selon les recommandations d’une étude réalisée pour le compte du dernier propriétaire de l’Auberge, on a sauvé tous les éléments de la charpente en pièce sur pièce ainsi que les principales composantes caractéristiques du bâtiment qui pouvaient l’être (toiture, lucarnes, etc.). L’imposante galerie et les boiseries extérieures ont quant à elles été reconstituées en respectant le style et les proportions puisqu’elles étaient beaucoup trop endommagées pour être restaurées. Le résultat est impressionnant et vaut le détour à lui-seul! Venez vivre l’histoire de l’intérieur et laissez-vous charmer par la chaleur du décor et les plaisirs gourmands de l’Auberge Le Petit Manoir.

Crédit photos: Richard Corbin